NASSER #7

NASSER  #7
Bonjour à tou(te)s,
nous reprenons la promotion online de NASSER à deux semaines de la sortie de l’album… mais avec un immense enthousiasme !
Nous avons savouré leur concert au Marsatac (à revoir sur ArteLiveWeb : http://liveweb.arte.tv/fr/video/Festival_Marsatac___NASSER/ ), et sommes donc ravis de vous annoncer la sortie de…

NASSER  #7

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Après avoir braqué les plus grandes scènes et festivals avec leur électro rock incendiaire,
Nasser livre un nouvel album tranchant et complexe. Boule à facettes sertie de verres pilés pour dancefloor sauvage !
 
Efficacité des beats + urgence de l’électricité, Nasser bouscule les catégories : le deuxième album du trio Nicolas (chant/batterie)-Simon (guitares/claviers)-Romain (machines), renforce cette conviction. # 7 est taillé pour la scène comme pour les dancefloors mais trouve surtout sa vérité dans une pugnacité authentiquement live. Pas vraiment raccord pour jouer après des DJ’s, Nasser s’est révélé depuis quelques mois comme un véritable groupe de scène, plus assimilé au registre rock. Depuis deux ans, les concerts et festivals marquants se sont d’ailleurs succédés : Eurockéennes, Paléo, Montreux, Solidays, Vieilles Charrues, Francofolies ou encore en tête d’affiche à La Cigale. Un enchaînement de dates comme celles-ci fait prendre conscience de la valeur d’un groupe : Nasser s’est mesuré aux artistes les plus réputés et a laissé des traces sur les scènes qu’ils ont fréquenté, aux côtés de Lou Reed, Cypress Hill, Portishead ou les Strokes… Mais le trio ne se résume pas à une bande d’agitateurs de foules adeptes du fort volume : # 7 est un album puissant, un reflet séduisant de Nasser.
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crédit : Richard Bellia
Quand Nico, Simon et Romain cherchaient à exposer tous leurs atouts sur le feu d’artifices que constitue le premier album (électro-rock mais aussi compositions plus pop), # 7 adopte un parti pris plus émotionnel, plus concentré même s’il est toujours porté sur les émotions fortes. L’urgence a laissé place à plus de musicalité, la furie joyeuse d’un Come On n’est pas oubliée mais l’humeur générale s’avère plus dépouillée, prend de l’ampleur sur des tempos plus mesurés, ce que résume bien l’étourdissant premier single The World is Ours. La collection de onze tracks s’appuie plus que jamais sur la voix de Nico : entre menace et caresse, elle en est l’arme fatale, bien mise en relief par des riffs d’arpégiateur à la Moroder, omniprésents sur The World is Ours ou Ghost Song. La rage contenue de Bronson est digne de porter le nom de l’acteur des Douze Salopards, le court Discoball nous laisse imaginer une boule à facettes sertie de verres pilés, l’excellent I’m A Man s’impose en un boogie électro aux paroles sybillines (« I’m a man/let’s celebrate ») et The League comme la réminiscence fidèle d’une new wave crépusculaire. Sur You Are What You Are, Nasser lance à la volée des lyrics aussi perturbants que jubilatoires, pour un hymne au lâcher-prise comme savent en flinguer les Marseillais.Puissant mais complexe, # 7 bénéficie de la science du studio de Jan Siebert alias Jan Driver, qui a mixé et masterisé l’album et lui assure un son à la fois compact et tranchant : le sorcier des machines basé à Berlin est réputé pour avoir exercé son talent d’azimutage sur les prods de Mr Oizo, Siriusmo, Modeselektor et Boys Noize. Autre collaboration précieuse : c’est le photographe Richard Bellia, son éternel Hasselblad argentique en main, qui a capturé les figures des plus grands artistes de ces 30 dernières années de Nirvana à Wu Tang Clan, qui a tenu à shooter les trois visages de Nico, Romain et Simon, traditionnellement alignés sur les pochettes de Nasser. Celui-ci les considère comme « un des meilleurs groupes live en activité»…
En images comme en sons, ce # 7 est définitivement un instantané de Nasser, un deuxième album fort et exigeant qui porte le groupe à son meilleur niveau.

Compétences

Posté le

9 octobre 2013