FESTIVAL d'Ile de France |
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Dossier de presse | Affiche |
::: la
nouvelle édition du Festival d'Ile de France aura lieu du 4 septembre au 11
octobre 2009 à Paris et en
région IDF :::
[ LE DOSSIER DE PRESSE COMPLET DU
FESTIVAL D'ILE DE FRANCE EST ICI ]
à
propos du festival
Le Festival d’Ile de France
propose chaque année, aux mois de septembre et d’octobre, une trentaine de
concerts dans des lieux du patrimoine francilien. Sa programmation variée
présente des musiques classiques, du baroque à la création contemporaine, des musiques du monde, avec bien souvent des passerelles
entre ces répertoires, et la série Factory, consacrée aux musiques jazz et électroniques.
Musique et patrimoine : Sur chaque spectacle, le Festival d’Ile de France fait coïncider
découverte musicale et découverte du patrimoine régional. Cette relation est, depuis les débuts du FIF, un élément essentiel de son
identité. Spectacles et lieux sont choisis en étroite relation, de sorte que contenu et contenant s’apportent
mutuellement sens et émotion. Le public ne s’y trompe pas : amateur de musique, il vient aussi à la découverte de lieux
variés et souvent inaccessibles au public, tels que châteaux, églises, théâtres, cirques, anciennes fabriques ou fermes
pittoresques. Chaque année, de nouveaux lieux sont investis par le Festival.
Un ancrage régional
fort : Autre point essentiel de l’identité du Festival d’Ile de France : sa très
forte implantation régionale. D’une part parce que le FIF est une initiative portée par la Région Ile-de-France, qui est son
principal financeur, et soutenue par les huit départements qui la composent. Également parce que le FIF est un festival itinérant,
qui propose des concerts aussi bien dans d’importantes salles parisiennes que dans de petites communes
rurales de la très grande couronne. Enfin, parce que c’est avec la population francilienne que se construit, édition après
édition, le succès du Festival d’Ile de France, grâce à la synergie créée avec les élus, les administrations et les
associations du tissu local.
Les publics du Festival d’Ile
de France : Le Festival d’Ile de France accueille entre 20 000 et 25 000 spectateurs
à chaque édition. La présence du public parisien se confirme sur l’ensemble des manifestations du Festival, et les
spectateurs résidant dans les départements oùsont organisés les concerts sont également très présents. Le Festival
d’Ile de France bénéficie d’un public fidèle, prêt à se déplacer pour découvrir sa programmation. Il a également su
diversifier son public et mettre en oeuvre un ancrage local fort, comme en témoignent les actions de sensibilisation qui ont
touché plus de 3.000 personnes en 2008 (publics scolaire et adulte(s) confondus) et les
multiples partenariats développés, chaque année, sur toute la région
Ile-de-France (associations, comités d'entreprise, villes
partenaires, réseau touristique et culturel).
Le Festival d’Ile de France et
ses soutiens : Le Festival d’Ile de France est une association loi 1901, née il y a 32
ans. Outil régional de diffusion de la musique et de valorisation du patrimoine, son projet est porté par le Conseil régional
d’Ile-de-France, avec le soutien des Conseils généraux de Seine-et-Marne, des Yvelines, de l’Essonne, des
Hauts-de-Seine, de Seine-Saint-Denis, du Val-de-Marne et du Val-d’Oise, de la Ville de Paris et des communes accueillant les
concerts. Plusieurs organismes du domaine culturel et musical soutiennent également le Festival d’Ile de France, par exemple
la Sacem (Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique). Les instituts culturels à Paris et
à l’étranger constituent également des relais essentiels à l’action du FIF. Chacune de ces relations de partenariat
génère des apports aussi précieux que variés, sous forme de subventions, de soutien logistique, ou de renfort de
communication.
ElleS...
musiques au féminin
ElleS... au pluriel, car
nous avons voulu dans cette édition inviter des femmes multiples. Égéries,
guerrières, icônes, porte-parole de leur condition ou de celle de minorités
bafouées, pythies, déesses, amoureuses, championnes des combats ordinaires,
mères, coupables de transgressions, amazones du quotidien, muettes ou tues à
jamais, ombres voilées d’un monde contemporain où l’égalité n’existe pas... Et à
l’étude de ces figures, nous interroger sur la féminité. Qu’en est-il en effet
de leurs qualités dites féminines ? La dualité féminin/masculin n’est-elle pas
culturelle et affaire de pouvoir ? N’est-on pas masculin et féminin ? Les deux
se confondant parfois dans l’ambiguïté des genres ? Ou dans l’amour d’un autre
qui vous ressemble ?
Les artistes hommes et femmes se sont posé ces questions depuis longtemps un peu partout dans le monde et les musiciens s’y sont bien sûr intéressés. Leurs musiques ne sont pas
des réponses, mais se sont inspirées de personnages bibliques comme la
troublante Marie-Madeleine ou Salomé la
venimeuse. La Grèce antique a sa pasionaria Lysistrata, sa
poétesse lesbienne Sappho et parmi ses magiciennes,
Circé l’empoisonneuse. Figée dans le destin de l’Homme au
féminin, la voix d’un Klaus Nomi émeut, en écho à la voix des
castrats du XVIIIe siècle, quand dans le même temps Nina Hagen
pousse son cri rauque et sauvage. Alors, féminin ? masculin ?
Rassurant, le visage rédempteur de Marie traverse les oeuvres sacrées et profanes, mais, dans les églises, l’énigme du sexe des anges n’est toujours pas levée ! Écartées des lieux publics, des femmes ont construit leur monde musical propre, en Bulgarie, en Géorgie, transmis de mères en filles. D’autres ont trouvé leur voie dans l’art des guérisseuses comme en Egypte. En Italie, elles bravent l’interdit dans des danses frénétiques. Au Maroc, en Algérie, en Colombie, elles transgressent les codes sociaux ce qu’elles paient ou ont payé fort cher, par l’exclusion. Femmes réelles ou imaginées comme Carmen, c’est la mort qui parfois sanctionne leur soif de liberté. Mais aussi et heureusement, la reconnaissance pour des combats difficiles. Esma Redzepova la gitane de Macédoine, Farida Parveen la bangladaise, Miriam Makeba, Angélique Kidjo, sont, elles, des victorieuses. C’est dire qu’il s’agira de rencontres de personnages hors du commun dans des répertoires eux aussi multiples, allant du Moyen Age à la création d’oeuvres originales ou de spectacles inédits, inscrits dans le passé et un présent électrique. Alors, levons le voile sur un secret bien gardé : la féminité. le programme détaillé du festival
est en pièce jointe, mais voici déjà quelques temps forts
:
Les
Cheikhat du Maroc (4 & 5/09 au Trianon)
Ces
femmes qui font la fête (6/09 à Villarceaux, 95)
Hommage à Miriam Makeba, autour d'Angélique Kidjo (25, 26 & 27/09 au
Cirque d'Hiver)
Desperate Singers (Hommage à Klaus Nomi) par l'ensemble Télémaque
(28/09 aux Bouffes du Nord)
Nina
Hagen (11/10 à La
Cigale)
Factory (3/10 au Plan de Ris-Orangis, 7, 8, 9
et 10/10 à La Cigale)
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